Nos plus beaux souvenirs de Charlevoix

Je peux compter sur Jean pour la qualité des photos prises au cours de cette fin de semaine. J'ai hâte de voir son album. Les photos du blog ont été prises avec mon iPhone, donc qualité médias sociaux. Mis à part les innombrables oublis que nous avons commis, mais avec un plan B toujours prêt, ce fut un excellent voyage.  N'eut été du manque de soleil, les images auraient été superbes.

Dans le train à 7h30, les lève-tôt comme nous profitons souvent d'espace inespéré !

Une belle vue de la chambre, la nuit tombée.  Pas comme Marseille ou Istambul mais pittoresque !

Un clin d'oeil au cuisinier du restaurant Les Labours

Notre lieu de repos au bistro de l'hôtel, Le verre de Chardonnay était excellent !

Couleurs d'automne, plus majestueuses en réel

Petite chapelle privée,  vieille de 100 ans.

Les points de vue à partir des quais en valent la peine

Le pain artisanal de la boulangerie Le Remy, un incontournable

Les balades avec Jean sont toujours un plaisir renouvelé

En passant par Petite-Rivière-St-François

Petit détour dans ce petit village associé à la populaire montagne de ski.  Les couleurs étaient magnifiques, bien qu'il manquait de lumière, les nuages persistant à cacher le soleil.  Un arrêt au parc des Riverains, juste à côté de la minuscule gare de train, puis en haut de la montagne.

Sur le quai, vue sur l'église et la montagne aux couleurs d'automne

À marée basse, sable, roches et glaise

Fièrement assis sur une bite d'amarrage bizarrement placée sur le chemin du quai

Sur la piste de ski La Desjardins, une vue à couper le souffle

Le Germain Charlevoix

Le hall d'entrée nous accueille par sa hauteur 

Classé comme hôtel-boutique, il est niché juste derrière le complexe des Petites Franciscaines de Marie. Construit en 2012 sous le nom Hôtel La Ferme, il compte 5 bâtiments situés exactement sur les fondations de la Grange Filbaie.  La ferme originale, décrite comme la plus grande en bois au Canada, a brûlé en 2007.  Suite au changement de propriétaire en mai 2015, il est renommé Le Germain Charlevoix. Le design est à la fois élégant,  vivement moderne et sobre.  Les artisans du Québec sont à l'honneur tant dans la décoration que pour les accessoires. Le restaurant Les Labours compte parmi les bonnes tables de Baie St-Paul.

Le centre-ville est à 5 minutes de marche, le quai à 10-15 minutes.   C'est un merveilleux endroit pour se reposer et flâner. Par son excellent accueil, nous y avons passé un très bon séjour, même avec une météo incertaine. 

Chaque chambre du bâtiment principal est décoré d'une image ancienne de la région. On a eu droit aux vaches.

Le restaurant Les Labours, face au fleuve d'un côté, et au hall d'entrée de l'autre

Le spa extérieur, à l'arrière du complexe

Le bâtiment principal. Juste à côté, gare et location de vélos électriques et excursions en motos side-car

Balade à la plage

Après le froid humide, voilà que le temps s'est adoucit et que le ciel s'est éclairci.  Pas question de rester inactifs. J'ai donc tiré Jean de la sieste de l'après-midi pour aller vers la plage par le chemin de la Maison mère des Franciscaines.  Un sentier agréable, longeant les champs de foins et rejoignant la plage sans encombre, sauf pour quelques moments où l'air a été saturé de l'odeur de purin. On y croise la petite piste d'avion et le cimetière des religieuses.

Sentier agréable, sans véhicule motorisé, un favori des joggers

On pouvait traverser un boisé pour atteindre la plage

Un banc bien apprécié au bord de la plage

Beau sable fin, il ne nous manquait que les maillots de bain

Un petit observatoire pour admirer le paysage à 360°

On se serait crû sur une route de France

Doux comme un alpaga

Nous nous sommes arrêtés à une ferme d'élevage d'alpagas, sur la route 362 qui longe le fleuve, juste à l'est du village Les Éboulements. Réputés pour leur laine très douce,  ce sont des animaux doux et curieux, sauf pendant la saison des amours.  Ils sont tondus 1 fois par année.  J'en ai ainsi profité pour acheter un chandail artisanal.

Celui-ci a gardé une touffe de sa laine sur la tête, lui donnant une touche sympathique

Il existe 22 couleurs naturelles de laine, d'où l'intérêt d'un troupeau de différentes couleurs

Jean tentant une connexion avec cet alpaga

Cap aux Oies

Sur la plage à marée basse

Départ pépère en passant par le belvédère surplombant la baie, puis direction traversier de l'Isle-aux-Coudres.  L'attente était trop longue à notre goût et nous poursuivons la route jusqu'au Cap aux Oies, un peu avant St-Irénée.

La marée était basse, donc parfait pour une promenade et quelques photos. J'ai maintenant un doigt tout mauve après avoir chuté sur les pierres du côté sud de la baie.

En passant, nous avons appris que la section nord de la plage est fréquentée par les naturistes depuis plus de 20 ans.  Le temps n'était pas trop propice aujourd'hui pour en croiser !

Vue à partir de l'extrémité sud de la plage

Le fond du côté sud est tapissé de pierres d'ardoise.

Pas le meilleur secteur  pour s'étendre au soleil !

L'escalier permettant de descendre sur la plage, juste à côté de la ligne de chemin de fer. 

Côté village à pied

Le trafic est incessant aux 2 principaux carrefours du village et sur la rue St-Jean-Baptiste, là où se trouve la plupart des boutiques et galeries.  C'est plus rapide et agréable de s'y promener à pied et notre hôtel n'est qu'à 5 minutes de marche.  Les nombreux petits commerces attirent la curiosité et on aime s'y balader pour flâner ou casser une croûte.

Chaque maison a son charme

Accueil chaleureux garanti

L'imposante église domine le village

Par contre, le quai à la sortie de la rivière du Gouffre a quelque chose d'apaisant et offre de belles perspectives.  La rivière a été nommée ainsi par Samuel de Champlain, en raison des remous en aval de son embouchure, au pied du Cap aux Corbeaux. 

La plage de Baie St-Paul

Le quai donne vue sur l'embouchure de la rivière au Gouffre et l'île aux Coudres

Côté fleuve en train

Hier, au petit déjeuner,  nous avons aperçu un train de 2 wagons se déplacer dans le champ jouxtant l'hôtel Le Germain. Curieux, nous apprenons qu'il relie Baie Saint-Paul à la Malbaie, et que la gare est intégrée dans les bâtiments de l'hôtel. 30 minutes plus tard, nous avions nos billets en main pour un aller-retour tôt en matinée ce dimanche.

L'entrée de la gare

La station de train

Départ à 7h30, avec un petit déjeuner à bord.  Nous n'étions que 4 passagers à cette heure matinale du dimanche, donc tout le wagon pour nous.  Bien que le ciel était nuageux, il ne pleuvait pas et nous avons eu tout le plaisir d'admirer le magnifique paysage qui se déroulait sous nos yeux. Difficile de prendre de belles photos à cause du reflet sur la vitre, mais ça reste de bons souvenirs.

À la sortie de la baie Saint-Paul

C'était marée basse, laissant à découvert le fond de sable et roches.

Petite chapelle de St-Joseph-de-la-Rive

Au retour, plus de monde dans le train.  Les sièges côté fleuve sont les favoris !

La dernière station à Pointe-au-Pic

À notre retour à la gare de Baie Saint-Paul, nous sommes accueillis par un clown sur échasses.  Il y avait foule, avec l'arrivée du train de Québec et le marché aux puces installé à l'accueil.  On se serait crus en Suisse lorsqu'on a croisé une horde de chinois . . .

Accueil sympathique

Marché aux puces dans la gare 

La Chouenne

Les sentiers du secteur du Mont du Lac-des-cygnes, dans le parc des Grands Jardins,  sont très agréables.  Ayant déjà parcouru il y a plusieurs années la grande boucle de 11km du sentier allant vers le mont, j'ai exploré l'autre sentier nommé la Chouenne, plus courte et moins fréquentée.  Jean ne pouvait m'accompagner car son genou était douloureux.  J'ai croisé des familles et des gens qui cherchaient plus le plaisir que la performance. Avec un dénivelé de 250m pour un point culminant à 780m, c'est une belle randonnée de 4.4 km aller-retour, agrémentée de magnifiques points de vue, avec un peu de neige ici et là en prime !

Le vent rendait la sensation de froid plus intense qu'en réalité.  Heureusement, les gants et la capuche de duvet m'ont bien protégée !    

En passant, la Chouenne vient de l'argot charlevoisien signifiant papoter de tout et de rien.

Côté Jardin

Hier soir, souper au restaurant Les Labours qui avait la particularité d'avoir la cuisine en plein centre de la salle, à aires ouvertes.  Amusant de voir oeuvrer les cuisiniers dans leurs casseroles !  Une série de sièges étaient placés pour leur faire face, comme dans un bar.

Après un copieux petit déjeuner, nous partons vers le parc des Grands Jardins. La journée s'annonce magnifique.  Les couleurs d'automne sont resplendissantes sous un ciel azur.  Avec le -1°C, il y avait de la neige pour nous rappeler que l'hiver est à nos portes.  Heureusement, les sentiers au secteur du Mont du Lac des Cygnes étaient bien dégagés, avec tout de même beaucoup de randonneurs,  Jean avait trop mal au genou et a donc opté pour une randonnée en voiture.